La parentalité bienveillante : communiquer avec amour et respect

Imaginez la scène : vous êtes au supermarché, votre enfant se jette par terre en hurlant parce qu'il veut un bonbon. Vous vous sentez impuissant, frustré, et vous ne savez plus comment réagir. Cette situation, bien que courante, peut être une opportunité d'explorer une approche différente : la parentalité bienveillante, une méthode d'éducation respectueuse et efficace.

La parentalité bienveillante est une philosophie d'éducation qui met l'accent sur l'empathie, le respect mutuel, la compréhension des besoins de l'enfant et le développement de son autonomie. Elle ne se résume pas à un laxisme permissif, mais plutôt à une volonté d'accompagner l'enfant dans son développement en lui offrant un cadre sécurisant et aimant. Cette approche d'éducation positive est de plus en plus prisée par les familles.

Au cœur de cette approche se trouve la communication. Une communication efficace est le pilier d'une relation parent-enfant saine et épanouissante. Elle permet de renforcer les liens affectifs, de favoriser le développement émotionnel et d'aider l'enfant à grandir en confiance. Le coaching familial peut également être une aide précieuse dans cette démarche.

Comprendre les fondements de la communication bienveillante

Pour communiquer efficacement avec nos enfants, il est essentiel de comprendre les bases de la communication bienveillante. Cela implique de reconnaître les besoins fondamentaux qui motivent leurs comportements, de développer notre empathie et d'adopter les principes de la communication non violente (CNV). Ces éléments clés nous permettent d'établir une relation de confiance et de respect mutuel avec nos enfants, améliorant ainsi leur développement personnel et leur bien-être.

Les besoins fondamentaux de l'enfant

Chaque comportement, même ceux qui nous semblent inexplicables ou dérangeants, est une tentative de l'enfant de satisfaire un besoin. Ces besoins peuvent être très variés et incluent la sécurité émotionnelle, le besoin d'autonomie, le besoin de connexion avec les autres, le besoin d'estime de soi, le besoin d'exploration et le besoin de reconnaissance. Comprendre cela est le premier pas vers une communication plus efficace et empathique. En effet, en identifiant le besoin caché derrière le comportement, nous pouvons apporter une réponse plus appropriée et éviter les réactions punitives inutiles.

Par exemple, un enfant de 5 ans qui tape son frère n'est pas forcément méchant ou agressif. Il peut simplement avoir besoin d'attention, se sentir frustré de ne pas pouvoir s'exprimer autrement ou chercher à affirmer sa place dans la fratrie. Un enfant de 8 ans qui refuse de ranger ses jouets peut avoir besoin d'autonomie et de sentir qu'il a le contrôle de son environnement, ou peut-être est-il simplement fatigué après une longue journée d'école. Il est important de se rappeler que les enfants ne sont pas toujours capables d'exprimer leurs besoins de manière claire et concise, et que c'est à nous, en tant que parents pratiquant la parentalité positive, de les aider à les identifier et à les satisfaire. Le coaching parental peut vous aider à mieux décrypter ces signaux.

Reconnaître ces besoins change radicalement notre perception des comportements de nos enfants. Au lieu de simplement réagir de manière impulsive et punitive, nous pouvons prendre le temps de comprendre ce qui se passe réellement et d'apporter une réponse adaptée. Cette approche permet de créer un climat de confiance et de sécurité, où l'enfant se sent compris et respecté, favorisant ainsi son épanouissement personnel et sa capacité à gérer ses émotions. En moyenne, un enfant a besoin de 12 heures de sommeil par nuit pour être en pleine forme, et le manque de sommeil peut impacter son comportement. Plus de 60% des parents reconnaissent avoir des difficultés à identifier les besoins de leurs enfants.

• Sécurité émotionnelle : se sentir aimé et protégé.
• Autonomie : avoir le droit de faire des choix et d'agir par soi-même.
• Connexion : se sentir relié aux autres et faire partie d'un groupe.
• Estime de soi : se sentir valorisé et compétent.
• Exploration : avoir la possibilité de découvrir et d'apprendre.

L'empathie : se mettre à la place de l'enfant

L'empathie est la capacité de comprendre et de partager les sentiments d'une autre personne. Dans le contexte de la parentalité bienveillante, cela signifie se mettre à la place de son enfant, essayer de voir le monde à travers ses yeux et de ressentir ce qu'il ressent. L'empathie est un outil puissant pour améliorer la communication et renforcer le lien parent-enfant. Elle permet de créer un climat de confiance et de compréhension mutuelle, facilitant ainsi le dialogue et la résolution des conflits.

Développer son empathie en tant que parent demande de la pratique et de la patience. Cela passe par l'écoute active, l'observation attentive du langage non verbal de l'enfant et le souvenir de sa propre enfance. Il est important de se rappeler que les enfants vivent des émotions intenses, même si elles nous semblent parfois disproportionnées. Essayer de se souvenir de ce que l'on ressentait soi-même enfant dans des situations similaires peut nous aider à mieux comprendre les réactions de nos enfants. Les études montrent que les enfants élevés par des parents empathiques développent une meilleure intelligence émotionnelle et sont plus aptes à gérer leurs propres émotions.

Imaginez un enfant qui pleure parce qu'il a perdu son jouet préféré. Au lieu de minimiser sa peine en lui disant "Ce n'est qu'un jouet, tu en auras un autre", on peut lui montrer de l'empathie en lui disant "Je comprends que tu sois triste, tu aimais beaucoup ce jouet". En validant ses émotions, on lui montre qu'on le comprend et qu'on est là pour le soutenir. Cette simple phrase peut faire une énorme différence dans la manière dont l'enfant vit sa tristesse, et peut l'aider à développer sa résilience.

Prenons un instant pour pratiquer l'empathie. Si vous étiez à la place de votre enfant dans cette situation, comment vous sentiriez-vous ? Visualisez la situation, imaginez ses émotions, et essayez de ressentir ce qu'il ressent. Cet exercice simple peut vous aider à développer votre capacité à vous mettre à la place de votre enfant et à mieux comprendre ses réactions, améliorant ainsi votre communication et votre relation avec lui.

La communication non violente (CNV) : principes de base

La Communication Non Violente (CNV), développée par Marshall Rosenberg, est une approche de communication qui vise à établir des relations basées sur l'empathie, la compréhension et le respect mutuel. Elle se base sur quatre composantes essentielles : l'observation, le sentiment, le besoin et la demande. La CNV permet d'exprimer ses besoins et ses émotions de manière claire et assertive, sans blâmer ni juger l'autre, favorisant ainsi une communication plus authentique et constructive.

La première étape de la CNV est l'observation. Il s'agit de décrire les faits de manière objective, sans jugement ni interprétation. Par exemple, au lieu de dire "Tu es toujours en train de traîner", on peut dire "Je vois que tu n'as pas encore rangé tes affaires". La deuxième étape est l'expression du sentiment. Il s'agit d'exprimer son propre sentiment en utilisant le "je", sans accuser l'autre. Par exemple, au lieu de dire "Tu me mets en colère", on peut dire "Je me sens frustré quand je vois tes affaires éparpillées". La troisième étape est l'identification du besoin non satisfait. Il s'agit de comprendre quel besoin se cache derrière le sentiment. Par exemple, "J'ai besoin d'ordre et de clarté". La quatrième étape est la formulation d'une demande claire et réalisable. Il s'agit de demander à l'autre ce qu'on attend de lui de manière positive. Par exemple, "Pourrais-tu m'aider à ranger tes affaires ?". Plus de 40% des parents qui utilisent la CNV rapportent une amélioration significative de la communication avec leurs enfants.

En utilisant la CNV, on peut transformer les conflits en opportunités de dialogue et de compréhension. Elle permet de créer un climat de confiance et de respect mutuel, où chacun se sent écouté et compris. Cette approche demande de la pratique et de la patience, mais elle peut avoir un impact profond sur la qualité de nos relations avec nos enfants, améliorant ainsi l'ambiance familiale et le bien-être de chacun. Le coaching familial peut être un outil précieux pour apprendre à appliquer la CNV au quotidien.

• Observation (décrire les faits sans jugement)
• Sentiment (exprimer son propre sentiment)
• Besoin (identifier le besoin non satisfait)
• Demande (formuler une demande claire et réalisable)

Outils et techniques pour une communication bienveillante efficace

Une fois les fondements compris, il est temps d'explorer les outils et techniques concrets pour mettre en œuvre une communication bienveillante au quotidien. L'écoute active, l'expression assertive des émotions, la valorisation des efforts et la gestion bienveillante des conflits sont autant de compétences essentielles pour créer une relation parent-enfant harmonieuse et épanouissante, et pour favoriser un climat familial positif et respectueux.

L'écoute active : plus qu'entendre, comprendre

L'écoute active est bien plus qu'entendre ce que dit votre enfant. Il s'agit d'une technique de communication qui implique de se concentrer pleinement sur ce qu'il exprime, tant verbalement que non verbalement, afin de comprendre réellement son message et ses émotions. L'écoute active favorise un climat de confiance, permet à l'enfant de se sentir entendu et valorisé, et renforce le lien parent-enfant, créant ainsi une relation basée sur le respect et la compréhension mutuelle. Environ 30% des enfants se sentent incompris par leurs parents, ce qui souligne l'importance de l'écoute active.

Les techniques d'écoute active incluent la reformulation (reprendre les paroles de l'enfant avec ses propres mots pour s'assurer qu'on a bien compris), le questionnement ouvert (poser des questions qui encouragent l'enfant à développer sa pensée), les silences (laisser à l'enfant le temps de réfléchir et de s'exprimer), et les expressions non verbales (hochements de tête, contact visuel, sourire) qui montrent qu'on est attentif et intéressé. Il est important de se souvenir que l'écoute active demande une attention totale et une absence de jugement. Il ne s'agit pas de donner des conseils ou de chercher à résoudre le problème de l'enfant, mais plutôt de lui offrir un espace sécurisant où il peut exprimer librement ses émotions et se sentir soutenu.

Écoute Passive	Écoute Active
Écouter distraitement, en pensant à autre chose ou en consultant son téléphone.	Se concentrer pleinement sur l'enfant, en lui accordant toute son attention.
Interrompre l'enfant pour donner son avis ou raconter sa propre histoire.	Laisser l'enfant s'exprimer sans interruption, en respectant son rythme et ses silences.
Minimiser les émotions de l'enfant en lui disant "Ce n'est pas grave" ou "Tu exagères".	Valider les émotions de l'enfant en lui disant "Je comprends que tu sois triste" ou "Ça doit être difficile pour toi".
Donner des conseils non sollicités ou chercher à résoudre le problème de l'enfant à sa place.	Offrir un espace d'écoute et de compréhension, en laissant l'enfant trouver ses propres solutions.

Lorsque votre enfant vous parle, accordez-lui une attention totale, éteignez la télévision, mettez de côté votre téléphone, et concentrez-vous sur ce qu'il dit. Reformulez ses paroles pour vous assurer que vous avez bien compris son message, et posez-lui des questions ouvertes pour l'encourager à développer sa pensée. En pratiquant l'écoute active, vous montrez à votre enfant qu'il est important pour vous et que vous êtes là pour le soutenir, renforçant ainsi votre lien et sa confiance en lui. Plus de 80% des enfants qui se sentent écoutés par leurs parents ont une meilleure estime de soi.

Exprimer ses propres émotions et besoins : le "je" plutôt que le "tu" accusateur

La communication bienveillante ne se limite pas à l'écoute active de l'enfant, elle implique également d'exprimer ses propres émotions et besoins de manière assertive, sans blâmer ni accuser l'autre. L'utilisation du "je" permet d'exprimer ses sentiments de manière responsable et de créer un dialogue constructif, favorisant une communication honnête et respectueuse. Cette approche permet à chacun de se sentir écouté et compris, et contribue à instaurer un climat familial serein et harmonieux.

Au lieu de dire "Tu es toujours en train de me désobéir !", on peut dire "Je me sens frustré quand tu ne suis pas mes instructions, car j'ai besoin que tu coopères pour que nous puissions bien nous organiser. Cela me permet de mieux gérer mon temps et d'être plus disponible pour toi". Au lieu de dire "Tu me mets en colère !", on peut dire "Je suis en colère parce que j'ai besoin de temps pour moi et je me sens dépassé quand tu me sollicites constamment. J'ai besoin de pouvoir me ressourcer pour être un parent disponible et attentif". L'authenticité est essentielle dans cette approche, mais elle doit être exprimée avec respect et bienveillance, en tenant compte des besoins et des sentiments de l'autre.

Il est important de se rappeler que nos enfants sont très sensibles à nos émotions, et qu'ils apprennent en nous observant. En exprimant nos émotions de manière assertive, nous leur montrons comment gérer leurs propres émotions de manière saine et constructive. Cela contribue à créer un climat familial où chacun se sent libre d'exprimer ce qu'il ressent sans avoir peur d'être jugé ou critiqué, favorisant ainsi l'épanouissement émotionnel de tous. Les études montrent que les familles qui communiquent ouvertement sur leurs émotions ont des relations plus fortes et plus durables.

• Exprimez vos émotions en utilisant le "je".
• Identifiez le besoin non satisfait derrière votre émotion.
• Formulez une demande claire et réalisable.
• Écoutez les émotions et les besoins de votre enfant.
• Recherchez des solutions mutuellement satisfaisantes.

Valoriser les efforts et les progrès, pas seulement les résultats

La parentalité bienveillante met l'accent sur la valorisation des efforts et des progrès de l'enfant, plutôt que sur la simple focalisation sur les résultats. Encourager l'enfant dans son processus d'apprentissage, reconnaître ses efforts et célébrer ses progrès, même minimes, est essentiel pour renforcer sa confiance en lui et sa motivation à persévérer, favorisant ainsi son développement personnel et son estime de soi.

Au lieu de dire "Tu as eu une mauvaise note, tu dois faire mieux", on peut dire "J'apprécie tes efforts pour étudier cette matière, je vois que tu t'es beaucoup investi et je suis fier de tes progrès. Je suis là pour t'aider si tu as besoin de soutien". Au lieu de dire "Tu n'as pas réussi à marquer de but", on peut dire "Je vois que tu as tout donné sur le terrain, tu t'es beaucoup amélioré dans tes passes et je suis fier de ton esprit d'équipe. L'important est de participer et de s'amuser". Les compliments encourageants doivent être spécifiques et authentiques, et ils doivent mettre en valeur les qualités et les compétences de l'enfant, renforçant ainsi sa confiance en lui et sa motivation à apprendre et à progresser. Plus de 65% des enfants se sentent plus motivés lorsqu'ils sont encouragés pour leurs efforts plutôt que pour leurs résultats.

Prenez un moment pour identifier trois choses positives que votre enfant a faites dans la journée, même si elles vous semblent insignifiantes. Exprimez-lui votre appréciation et votre fierté. Par exemple, "J'ai remarqué que tu as aidé ton frère à faire ses devoirs, c'est très gentil de ta part. Je suis fier de ta gentillesse et de ta générosité", "J'ai apprécié ton calme pendant le trajet en voiture, c'était très agréable. J'apprécie ta patience et ta capacité à te contrôler", "Je suis fier de toi car tu as essayé de nouvelles recettes en cuisine, même si tu n'aimes pas cuisiner. J'admire ton courage et ta volonté de te dépasser". La communication positive permet de créer un climat de confiance et de renforcer le lien parent-enfant.

Gérer les conflits avec bienveillance

Les conflits sont inévitables dans toute relation humaine, y compris dans la relation parent-enfant. La parentalité bienveillante ne consiste pas à éviter les conflits, mais à les gérer de manière constructive, en favorisant le dialogue, la compréhension et la recherche de solutions mutuellement satisfaisantes. Il est important de se rappeler que les conflits peuvent être des opportunités d'apprentissage et de croissance, tant pour l'enfant que pour le parent, permettant ainsi de développer ses compétences sociales et émotionnelles.

Lorsque la tension monte, il est important de prendre du recul, de respirer profondément et de se recentrer sur soi-même avant de réagir. Il est également utile d'aider les enfants à résoudre leurs propres conflits en leur offrant un espace d'écoute et en les encourageant à exprimer leurs besoins et leurs sentiments de manière respectueuse. La médiation est une technique efficace pour aider les enfants à trouver des solutions à leurs conflits. Il est essentiel de fixer des limites claires et cohérentes, mais avec empathie et compréhension, en expliquant les raisons de ces limites et en offrant des alternatives acceptables. Près de 50% des parents se sentent démunis face aux conflits avec leurs enfants et aimeraient avoir des outils pour les gérer de manière plus efficace.

Par exemple, si deux enfants se disputent un jouet, on peut leur proposer de jouer à tour de rôle, ou de trouver un autre jeu auquel ils peuvent jouer ensemble. Si un enfant refuse de faire ses devoirs, on peut essayer de comprendre les raisons de son refus (fatigue, difficulté, manque de motivation) et de lui proposer des solutions adaptées (faire une pause, diviser les tâches, lui offrir un soutien, lui proposer une récompense après avoir terminé ses devoirs). L'objectif est de trouver des solutions qui tiennent compte des besoins de chacun et qui favorisent la coopération et le respect mutuel, tout en renforçant le lien parent-enfant.

Utiliser le jeu et l'humour : un langage universel

Le jeu et l'humour sont des outils puissants pour communiquer avec les enfants, exprimer son affection et renforcer le lien parent-enfant. Ils permettent de créer une atmosphère détendue et positive, de désamorcer les tensions et de favoriser l'expression des émotions. Le jeu est le langage naturel de l'enfant, et il peut être utilisé pour aborder des sujets délicats ou pour l'aider à développer ses compétences sociales et émotionnelles, tout en s'amusant et en renforçant sa créativité.

On peut utiliser le jeu de rôle pour aider l'enfant à exprimer ses émotions (par exemple, le jeu de la météo intérieure, où l'enfant associe ses émotions à différents types de temps), pour aborder des sujets délicats (par exemple, le jeu du monstre des émotions, où l'enfant apprend à reconnaître et à gérer ses émotions), ou pour l'aider à développer ses compétences sociales (par exemple, le jeu des situations sociales, où l'enfant apprend à réagir de manière appropriée dans différentes situations). L'humour permet de désamorcer les situations tendues et de créer une ambiance positive et joyeuse. Il est important de se rappeler que l'humour doit être utilisé avec respect et bienveillance, et qu'il ne doit jamais être utilisé pour se moquer ou humilier l'enfant, car cela pourrait nuire à sa confiance en lui.

Par exemple, si l'enfant est stressé à l'approche d'un examen, on peut lui proposer de jouer à un jeu de mime pour l'aider à se détendre et à se concentrer. Si l'enfant est triste parce qu'il a perdu un match, on peut lui raconter une blague ou lui faire un câlin pour le réconforter. L'utilisation du jeu et de l'humour permet de créer une relation parent-enfant plus proche et plus complice, où chacun se sent libre d'exprimer ses émotions et de partager des moments de joie et de rire, renforçant ainsi le lien familial et favorisant le bien-être de tous.

Les bienfaits du jeu et de l'humour dans l'éducation des enfants :

• Réduction du stress et de l'anxiété.
• Amélioration de la communication et de la compréhension.
• Renforcement du lien parent-enfant.
• Développement des compétences sociales et émotionnelles.
• Favorisation de la créativité et de l'imagination.

Surmonter les obstacles et persévérer

La parentalité bienveillante est un cheminement personnel qui demande de la patience, de la persévérance et une bonne dose d'humilité. Il est important de reconnaître les défis rencontrés par les parents, de gérer ses propres schémas éducatifs et de ne pas se décourager face aux difficultés. L'essentiel est de continuer à apprendre et à grandir en tant que parent, en se rappelant que l'investissement dans une communication bienveillante porte ses fruits à long terme, en créant une relation parent-enfant plus forte et plus épanouissante.

Les défis de la parentalité bienveillante : fatigue, stress, émotions fortes

La parentalité est une tâche exigeante qui peut être source de fatigue, de stress et d'émotions fortes. Il est important de reconnaître ces difficultés et de prendre soin de soi pour être en mesure d'offrir une communication bienveillante à son enfant. Les parents qui se sentent dépassés par les événements ont tendance à réagir de manière impulsive et punitive, ce qui peut nuire à la relation parent-enfant et créer un cercle vicieux de négativité. Près de 70% des parents se sentent parfois dépassés par les responsabilités parentales et aimeraient avoir plus de soutien.

Pour gérer le stress et les émotions fortes, il est important de se réserver des moments de détente et de relaxation, de pratiquer des activités qui font plaisir, de solliciter le soutien de son conjoint, de sa famille ou de ses amis, et de consulter un professionnel si nécessaire. Il existe de nombreuses techniques de relaxation simples et efficaces, comme la respiration profonde, la méditation, le yoga ou la marche en nature. Il est également important de se fixer des limites et de ne pas hésiter à demander de l'aide lorsqu'on se sent dépassé, car cela permet de préserver son bien-être et d'être un parent plus disponible et attentif.

Voici un petit "kit de survie" pour les parents débordés :

• **Liste de ressources utiles :** sites web d'information sur la parentalité bienveillante, numéros de téléphone d'écoute et de soutien (comme le 3020 en France contre le harcèlement scolaire), coordonnées de professionnels de l'enfance (psychologues, thérapeutes familiaux, coachs parentaux).
• **Exercices de pleine conscience simples :** exercices de respiration (inspiration et expiration profonde pendant 5 minutes), observation des sensations corporelles (se concentrer sur ses sensations physiques pendant quelques minutes), méditation guidée (disponible sur de nombreuses applications).
• **Affirmations positives :** phrases courtes et encourageantes à répéter à soi-même pour renforcer sa confiance et son estime de soi. Par exemple, "Je suis un bon parent", "Je fais de mon mieux", "Je suis capable de surmonter les difficultés", "Je suis un parent aimant et compétent".

Gérer ses propres schémas éducatifs et les influences extérieures

Nos propres expériences d'enfance et les schémas éducatifs que nous avons reçus influencent inconsciemment notre manière d'élever nos enfants. Il est important de réfléchir à ces schémas et d'identifier ceux que nous souhaitons reproduire ou éviter. Il est également essentiel de ne pas se laisser influencer par les jugements extérieurs et de rester cohérent avec ses valeurs et ses principes éducatifs, en tenant compte des besoins spécifiques de son enfant et en faisant confiance à son intuition.

Se questionner sur ses propres expériences d'enfance permet de comprendre les origines de certains comportements et de prendre conscience de schémas éducatifs qui peuvent être limitants ou nocifs. Par exemple, si on a été élevé dans un environnement où l'expression des émotions était interdite, on peut avoir du mal à accepter les émotions de son enfant. Dans ce cas, il est important de travailler sur sa propre capacité à gérer ses émotions pour pouvoir accompagner son enfant de manière bienveillante. Un accompagnement thérapeutique peut être une aide précieuse dans cette démarche.

Il est également important de se rappeler que chaque enfant est unique et qu'il n'existe pas de modèle éducatif universel. Ce qui a fonctionné pour nous ne fonctionnera pas forcément pour nos enfants. Il est essentiel d'adapter son approche éducative aux besoins spécifiques de chaque enfant et de rester à l'écoute de ses besoins et de ses aspirations, en faisant preuve de flexibilité et d'ouverture d'esprit.

L'importance de la patience et de la persévérance : un cheminement personnel

La parentalité bienveillante est un apprentissage continu qui demande de la patience et de la persévérance. Il est normal de faire des erreurs, de se sentir dépassé par les événements et de douter de ses compétences. L'essentiel est de ne pas se décourager et de continuer à apprendre et à grandir en tant que parent, en se remettant en question et en cherchant à s'améliorer constamment.

Il est important de se rappeler que les changements ne se produisent pas du jour au lendemain et qu'il faut du temps pour mettre en place une communication bienveillante au sein de sa famille. Il est également important de se fixer des objectifs réalistes et de célébrer chaque petite victoire. Chaque pas en avant, aussi petit soit-il, est une preuve de notre engagement envers une parentalité plus consciente et plus respectueuse, et témoigne de notre volonté de créer une relation plus forte et plus épanouissante avec notre enfant.

L'investissement dans une communication bienveillante porte ses fruits à long terme. Elle permet de créer une relation parent-enfant plus proche et plus complice, de favoriser le développement émotionnel et social de l'enfant, et de construire un environnement familial harmonieux et épanouissant. Plus d'un demi-million de parents en France ont déjà adopté une approche de parentalité positive et on constate une diminution de 15% des comportements difficiles chez les enfants de ces familles, selon les dernières enquêtes menées par des associations de soutien à la parentalité. De plus, 75% des enfants éduqués avec bienveillance se disent plus confiants et plus à l'aise pour exprimer leurs émotions. Adopter la parentalité bienveillante, c'est investir pour un avenir plus serein. Il existe plus de 300 associations en France qui proposent des ateliers et du soutien à la parentalité, n'hésitez pas à vous renseigner. 10 minutes par jour de jeux et d'écoute active avec votre enfant suffisent à renforcer significativement votre lien. En moyenne, les enfants passent 900 heures par an à l'école, il est donc important de créer un environnement familial propice à leur épanouissement. 2 parents sur 3 reconnaissent avoir besoin de conseils pour mieux communiquer avec leurs enfants. Le coaching parental offre des outils concrets pour améliorer la communication et la relation parent-enfant.